En matière de premiers secours, la France accuse encore un retard. En effet, on dénombre environ 46000 morts subites par an sur le territoire. Le taux de survie suite à un arrêt cardiaque y est nettement inférieur à celui des pays voisins. Avant 2018, celui-ci était de seulement 3%, soit un taux 4 à 5 fois moins élevé que dans certains pays où les lieux publics sont équipés de défibrillateurs et où la population a été formée aux gestes qui sauvent dès l’enfance. Si l’État en a fait sa priorité en 2018, la Croix Rouge estime que seulement 40 % des Français sont formés à la prise en charge de l’arrêt cardiaque. La question de l’équipement en défibrillateurs et de la formation anime la société depuis plus de 20 ans. La législation se renforce à la faveur d’une meilleure prise en charge des victimes d’arrêt cardiaque. Quelles sont aujourd’hui les obligations de l’entreprise ?