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L'intérêt de l'échographie en médecine générale

Pratique de l’échographie en soins primaires

Enrichir sa pratique personnelle, réduire les délais de prise en charge, affiner son diagnostic clinique, palier à un déficit sur son territoire… L’intérêt pour le médecin généraliste de pratiquer l’échographie en soins primaires est multiple.

Au-delà d’un intérêt personnel certain, l’échographie en médecine générale permet avant tout de faciliter la rapidité de prise en charge du patient. L’urgence et la nécessité de l’adresser à un confrère sont évaluées dans les plus brefs délais. Grâce à un diagnostic précoce fiable, un protocole de soins peut être mis en place rapidement si nécessaire, en étroite collaboration avec les spécialistes. Par ricochet, le patient est soustrait à une longue attente pour accéder à son examen en radiologie et/ou chez le spécialiste. En effet, le délai d’obtention d’un rendez-vous pour une échographie est souvent à la défaveur du patient. En cas d’apparition ou d’aggravation des symptômes, son médecin généraliste peut être contraint de l’orienter vers le service des urgences déjà saturé. La DREES dresse un état des lieux des délais d’attente selon les spécialités dans une étude parue en octobre 2018 : « Dans certaines spécialités médicales, les délais d’attente moyens avant de pouvoir consulter sont de plus de deux mois […]. Ils sont en moyenne de 3 semaines chez le pédiatre et le radiologue, 1 mois chez le chirurgien-dentiste, environ 1 mois et demi chez le gynécologue et le rhumatologue et 50 jours chez le cardiologue.»(1)

Diagnostic binaire : exclure ou confirmer une pathologie 

En médecine générale, l’échographie est indiquée dans de nombreux cas afin de confirmer ou d’exclure un diagnostic au niveau vasculaire, abdominal, musculo-squelettique et gynécologique/obstétrical. Ainsi, si l’on prend le cas de l’anévrisme de l’aorte abdominale (AAA), seuls 18 à 39% seraient détectés aujourd’hui. Longtemps asymptomatique, avec un délai de latence important, l’AAA cause de plus de 6000 décès par an. L’échographie reste l’unique moyen de dépistage.(2)

Avec une formation adaptée, le médecin généraliste peut acquérir des gestes rapides et utiles dans les situations cliniques les plus fréquentes. La pratique est d’ailleurs courante dans d’autres pays. En Allemagne, un généraliste sur deux est équipé. Aux États-Unis, la pratique de l’échographie fait partie de la formation initiale.

Un matériel toujours plus performant

Souvent surnommé le « stéthoscope du XXIè siècle », l’échographe connaît une évolution technologique remarquable. Des solutions dédiées à la pratique polyvalente de la médecine générale sont désormais proposées à des prix abordables. Très compacte, voire transportable, la nouvelle génération allie performance et facilité d’utilisation, à l’instar du modèle E2 Expert :

  • Excellente qualité d’image
  • Utilisation intuitive
  • 3 connecteurs de sonde
  • Silencieux
  • Démarrage ultra rapide

Sa prise en main est très facile. Les réglages peuvent s’affiner et les mesures s’effectuer grâce à des raccourcis clavier. Très léger, ce modèle suit le praticien partout !

 

(1)    https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er1085-2.pdf

(2)    https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01955369/document